Généalogie

 

3   Industrie

 

Il existait surtout beaucoup d'artisans qui disparurent avec l'âge

L'industrie du tissage était très florissante jusqu'à l'avènement du machinisme. Il existait surtout sous forme artisanale. "Charlemagne Cléry tisserand" acte du 07 08 18..

On rencontre aussi sans arrêt cette profession dans les actes de mariage et de décès durant la période 1700 1800.

  

La scierie

On  peut noter une industrie importante : la scierie du progrès tenue par mr Delaire située rue Joseph Carlier. Cette scierie utilise un matériel moderne ( tracteurs, camions, remorques, scies à rubans). Elle occupe une trentaine d'ouvriers.

 

La fonderie

La fonderie de Mr Hibon rue Achille Hibon occupe une trentaine d'ouvriers. Elle  fabrique de nombreux articles pour les ponts et chaussées.

Les artisans

Nombreux il y a une vingtaine d'années, il en reste que quelque uns.

Tailleur : mr Delettrez

Voici quelques-uns uns qui ne professent plus.

Cordonnier : mr Fatout décédé en 1975 à l'age de 97 ans

Menuisier : mr Vincent remplacé par mr Edouard

Forgeron : mr Lethillier

Réparateur en cycle : mr Carlier décédé il y a quelques années

Bourrelier : mr Mathon

Artisans extra professionnels : mr Vanquelef, mr Delannoy Henry    

 

 

 

      

4  Instruction publique

 

L'enseignement primaire semble avoir été négligé au XVIII ème siècle. peu de personnes signaient aux registres des baptêmes qui remonte à 1715. Les nombreux illettrés se contentaient de faire une croix. Les quelques signatures qu'on y rencontre sont dues à un petit comité d'habitants : Clery , Legrand , Normand, Mondacq, Berrier, Poirier, Lanvin, Debuire, Hermant. En 1725 le clerc de la paroisse s'appelait Barthélémy Clery, il fit souche à Lozinghem. Sa descendance a disparu de nos jours. Après Clery les clercs de la paroisse ont été successivement : Brassart en 1751, Hermant Jean Robert et son fils François de 1757 jusqu'au commencement du XIXème siècle.

Vers 1750, une maison située à la place de la maison Laloy était alors occupée par un certain Hermant désigné comme clerc de notre village. Cet Hermant était alors le maître d'école en charge et son école était peut être chez lui. Il habitait prés de l'école actuelle.

A leurs fonctions de chantre et de serviteur de l'église, les clercs précités ajoutaient celle d'instituteur.

En 1783, c'était Jean Robert Hermant. Sous l'empire, le maître d'école était Hermant Emmanuel.

Nous avons ensuite à partir de 1820 , Flament Jean Baptiste qui tenait l'école dans sa propre maison. A sa fonction d'instituteur, il ajoutait celle de cultivateur, chantre, fossoyeur, sonneur,..etc.. comme cela se passait d'ailleurs dans la plupart des villages.

Mais la loi Guizot vint, il fallut une école plus convenable. Apres plusieurs résistances, la commune acheta une maison appartenant à mr Gamblin. Mais Flament préféra démissionner que de changer de logis. Ceci en 1847.

La classe était devenue trop petite et ne remplissait plus les prescriptions réglementaires. Aussi en 1879 le conseil municipal vota la reconstruction partielle de l'école comprenant au rez de chaussée la salle de classe, à l'étage  la mairie et une chambre à coucher qui avec le reste du local formèrent le logement de l'instituteur. de la fin du XIXème siècle.

Vers 1878, à coté de l'école publique s'était élevé une école privée de filles. Elle était tenue par les religieuses de l'immaculée conception. Mais la famille de mr D'hagerue quitta Lozinghem vers 1896 et l'école n'étant plus subventionnée, elle fut fermée. Le surcroît d'élèves que cette suppression a amenées à l'école mixte, l'accroissement rapide de la population ont décidé le conseil municipal à créer une école de filles qui s'ouvrira au début du XXème siècle.  

Au budget de 1827, en ce qui concerne l'enseignement primaire, on trouve une dépense de 501 francs pour l'indemnité de logement de l'instituteur. En 1838 l'instituteur avait 200s de traitement, on lui allouait en outre 50 frs pour la location de l'école qui était sa propre maison et le taux mensuel de la rétribution scolaire était ainsi fixé 0,30fr pour nommer les lettres et épeler. 0,40 frs pour lire et écrire, 0, 50 frs pour lire, écrire les éléments de la langue française et du calcul.

En 1854 le taux unique était de 0,75 frs pour s'élever à 1 frs 50 en 1875

En 1845, il y avait 40 élèves dont 15 gratuits, garçons et filles

En 1899, il y en avait 90.

Le nombres de certificats d'études obtenus par les élèves de l'école publique de 1874 à 1899 est de 30, celui de l'école libre est de 2.

Les instituteurs suivants occupèrent successivement l'école de Lozinghem qui était mixte jusque 1899.

Roger(1847-1849), Gallet(1849-1855), Crunel(1855-1856), Gallo(1856-1876), Robidet(1876-1882), Drancourt(1882-1888), Drouvin(1888-1914)

En 1914, l'école des garçons se situait au même endroit que de nos jours. Elle comportait 2 classes dirigées par m m Drouvin et Bloquez récemment arrivé et que l'effectif total de ces 2 classes s'élevait à 38 élèves.

Quant 'à l'école des filles, qui comprenait 30 élèves se situait au rez de chaussée de la mairie actuelle de notre commune et était dirigée (seule classe) par madame Bloquez en 1914.

En 1928 l'école occupe toujours le rez  de chaussée du même bâtiment.

Mr et mme Bloquez partirent en retraite en 1946 . L'école des garçons s'agrandit de 2 autres classes vers 1955.

L'école de filles s'agrandit d'une classe vers 1950.en voici l'évolution

 

La petite classe va être détruite en raison de sa vétusté. Les élèves de cette classe vont être transférés dans un nouveau baraquement comme l'indique la flèche à l'emplacement de la classe détruite. On va bâtir deux nouvelles classes qui fonctionnent en octobre 1955.

D'octobre 1954 à juillet 1955 enseignent aux garçons, mm Hecquet, Montreuille, Brodkoski, aux filles : Mmes Montreuille et Vilain

A partir de 1955 arrive mr Depret  puis mr Boyaval.

Garçons

Directeurs : Hecquet 1957, Walle 1960, Carpentier 1965, Quilly 1966, Delerue 1966 à nos jours.

Instituteurs:  Brodkoski

                     Carpentier 1965

                     Delannoy 1966

                     Nicaud 1976

                    Montreuille 1963

                    Devos 1974 à nos jours

Filles

Directrices :     Montreuille 1963, Maison 1973, Muse 1980 à nos jours

Institutrices : Vilain 1965

                      Maison 1973

                     Leclercq  1975 à nos jours

 

 

 

 

5    Juridiction

 

Sous l'ancien régime, Lozinghem faisait partie de la gouvernance au bailliage de Béthune qui connaissait à peu prés les mêmes délits que nos tribunaux civils et correctionnels de 1ere instance.

Au-dessus il y avait le conseil d'Artois qui avait une juridiction assez semblable à celle des cours d'appels actuelles. Le parlement de Paris jugeait en dernier ressort.

Actuellement, en ce qui concerne toujours Lozinghem nous avons

Commissariat de police d'Auchel

Gendarmerie d'Auchel

Justice de paix de Norrent Fontes

Cour d'appel de Douai

Cour de cassation de Paris

 

 

6   Agriculture

 

Son évolution

 

Il a déjà été dit que dans la première partie du XIXème siècle l'agriculture par ses prix plus rémunérateurs avait fait disparaître de nombreux bosquets, ce qui n'a d'ailleurs aucun inconvénient et ne représente aucun danger pour notre village.

Autrefois la culture ne s'occupait que de céréales(blé et avoine surtout). Et en second lieu seigle, orge et mais.

Avec la restauration et dés la fin de l'occupation qui dure entre 3 et 4 ans dans notre région, nos paysans vont reprendre leur vie calme et monotone d'esclaves de la terre.

                       

                                

                            

    
La ferme se composait alors d'un modeste enclos formé par la maison, les granges, les étables, le tout disposé en général en quadrilatère, les bâtiments clôturaient la cour au milieu de la quelle se trouvait une fosse à purin  ou s'ébattaient coqs, poules et canards. C'est le type de la ferme flamande et artésienne.

 Plan d'une ferme de Lozinghem

 

Monsieur Amédée De Beugny d'Hagerue, maire de Lozinghem de 1848 à 1884 ouvrait deux chemins pour la culture en prolongeant la ruelle Cléry et en construisant le chemin de Pernes.

Sous le second empire, on consacra une large part aux plantes industrielles ; betteraves, œillettes, lin, etc. . Mais le prix de ces denrées diminua et on ne cultiva guère que les céréales et les denrées alimentaires.

On s'appliqua surtout à fermer des prairies naturelles et artificielles pour la nourriture des vaches dont les produits surtout le lait et le beurre s'écoulaient très facilement en raison de l'abondance des ouvriers mineurs. Mais depuis la fermeture des mines, les mineurs encore en exercice partiront vers Lens. On rendit les prairies à la culture.

Vers 1845 l'exploitation du terroir était partagée entre 3 ou 4 fermes ; mais les mines ont fait élever le prix de la main d'œuvre et la culture s'est émiettée  en un nombre plus considérable de petits cultivateurs pouvant faire eux même leur travail et les fermes d'autrefois ont servi à établir des logements d'ouvriers. Ceci vers 1875.

De nos jours on trouve à Lozinghem 4 fermes qui fonctionnent véritablement et 28 fermes qui ont abandonné. La plupart des cultivateurs étant retraités ou décédés.

Les fermes restant ont un matériel moderne :  tracteur, moissonneuse batteuse, etc. . Ainsi que beaucoup de bétail et de volailles. Les chevaux ont disparus des cultures ( il reste un seul cheval en activité celui de Mr Dumoulin. La ferme de mr Delobelle a abandonné la culture et s'est axée sur l'élevage de volailles. Cette dernière est renommée dans les environs.

Le territoire de la commune de Lozinghem est divisé par le milieu en deux parties bien distinctes. La partie orientale est formée de plaines aux terres franches et faciles à  travailler. La partie occidentale aux montées assez fortes est composée de terres compactes parfois calcaires de moindre rapport mais formant toutefois une bonne moyenne de production. On s'attache surtout aux cultures suivantes ; blé, seigle, orge betteraves,  pommes de terre.

Liste des fermes

              actives : Dufour, Denissel, Dumoulin, Walle 

             mortes :  Walle l , Vincent, Gamblin, Mathon, Deligny (qui remplace Debuire en 1917), Delobel(qui continue l'élevage), Suel, Saison, Dumur, Barel, Suel , Deligny l, Boulet, Legrand, Mathon, Barel, Gamblin, Walle s, Vansteene, Mathon, Gonthier , Cattiau, Coriette. 

 

7  Circulation dans le village

 

 

Autrefois, si la corvée servait les intérêts particuliers du seigneur, comme dans les réparations du château, le curage des fossés, elle s'étendait aussi à tous les chemins de la commune et profitait à la généralité des habitants. Dans le questionnaire de 1790, j'ai relevé pour la commune de Lozinghem, ceci :"On essaie d'améliorer les chemins". Avant 1840, les chemins étaient impraticables dans la mauvaise saison. Aussi la Toussaint arrivée, on enlevait la partie sèche des haies afin de passer à travers  les jardins et les pâtures.

Séraphin Gamblin, maire de notre commune de 1832 à 1848, fait améliorer  et empierrer les 2 traverses du village vers 1848.

Amédèe De Beugny  d'Hagerue, maire de 1848 à 1884, ouvrit 2 chemins pour la culture en prolongeant la ruelle Clèry et en construisant le chemin de Pernes.

L'acquisition du chemin Riquier sous Omer Lenoir, maire à partir de 1891 donna accès au cimetière et un débouché à la partie la plus importante du terroir.

En 1899, deux bonnes routes se croisent dans notre localité : les chemins allant d' Auchel à Allouagne et de Marles à Allouagne. 

 

En bas de la rue Jean Bruyer, nous sommes en présence d'un carrefour, dont une route va vers Allouagne : c'est la rue Louis Dagnaux (Dagnaux mourut en déportation en Allemagne pendant la dernière guerre)    et une route vers Marles : c'est la rue Joseph Carlier ( J Carlier  fut tué pendant la 2eme guerre ).

 

 

 

 

 

 Les ruelles

1 : l'ancien chemin Riquier maintenant devenu rue du cimetière

2: l'ancien chemin de Burbure maintenant devenu la rue Achille Hibon(ancien maire de Lozinghem) très fréquentée par les agriculteurs

3: la rue de la fontaine qui conduisait à une ancienne fontaine desséchée depuis longtemps

4 la rue Clery macadamisée fréquentée par les agriculteurs

5: la rue Evin ( Evin possédait de nombreuses maisons dans cette ruelle)

6: la rue Bayart (de nombreux Bayart habitaient cette ruelle peu fréquentée )

7 : la rue des champs dorés (conduit dans les champs)

8: le chemin de Pernes ( conduisait autrefois à Pernes)

9 : le sentier du bois Georges

10 : le sentier du bois Bray

11 le sentier de Lozinghem : raccourci appelé ainsi par les gens d'Allouagne : ce sentier est parallèle à la rue Louis Dagnaux

 

 

 

La rue Clery

Il y a sur le territoire de la commune une ruelle appelée rue Clery.

Quelle est l'origine de ce nom ?

Ce nom était déjà connu à Lozinghem en 1725 : le maître d'école s'appelait Barthélémy Clery qui fit souche à Lozinghem . Le plus ancien registre de catholicité  mentionne le 7 février le 1804 le mariage de Charlemagne Clery tisserand avec Marie Elisabeth Deneux .Ce Charlemagne est un descendant du maître d'école de 1725. De même en 1808 nous avons le décès de Louise Clery le 1er avril. Celle ci née en 1728 était certainement la fille de Barthélémy Clery. C'est probablement aux descendants Clery, que nous devons le nom de la ruelle.

 Mais ce nom nous rappelle aussi le petit-fils de Barthélémy Clery  "Jean Baptiste Clery le valet de chambre de Louis XVI.

Jean baptiste Clery est né à Versailles en 1759. Le fait  qu'il soit né à Versailles suppose que son père avait quitté  Lozinghem, son village natal pour se placer au service d'une famille noble. C'est  certainement sous la recommandation de G de Nelles, seigneur de Lozinghem qu'il s'en alla au service d'une famille noble de Versailles. On ne sait pas quand jean baptiste entra au service de Louis XVI, mais ce que l'on sait c'est qu'il servit Louis XVI  jusqu'à sa mort et lui resta fidèle.

A la mort de Louis XVI, Clery se rendit à Vienne ou il mourût en 1809.Jean Baptiste Clery a écrit un livre sur les derniers jours de Louis XVI.

 

 

8    La cité du mont de Lozinghem

 

Cette cité se situe sur le mont de Lozinghem. Elle fut construite pour les mineurs qui travaillaient aux mines d'Auchel , Marles , Bruay . Vu leur nombre croissant, il a fallu construire la cité de façon à recevoir un nombre croissant de ménages.

Dans cette cité, nous trouvons de larges avenues aux quelles on a donné des noms bien connus de sommets alpins."rue du mont blanc, rue du mont Cenis, ou des noms en rapport avec les Alpes "avenue des Alpes". De chaque coté des avenues se trouvent des maisons toutes semblables au centre d'un petit terroir. Deux ménages habitent chaque maison. Une famille nombreuse a droit à une maison entière. La construction des maisons a été confiée à des entreprises financées par les mines.

 

9   Finances

 

A la fin du XIX ème siècle, les revenus les plus importants de notre commune sont la taxe municipale sur le produit des concessions dans le cimetière. Le budget des dépenses a passé par les phases suivantes

1790 : 48 livres,10 soldes, 1denier

1822 : 212,85 frs

1832 : 271,86 frs

1842 : 662,82 frs

1856 : 1175 frs

1865 : 1300 frs

1875 : 1636 frs

1885 : 2768 frs

1898 : 3522 frs

Les multiples contributions qu'on payait sous l'ancien régime, la dîme et la corvée paraissaient surtout pénibles à nos pères, car leurs échos de générations en générations sont arrivés jusqu'à nous. Dans cette lutte d'intérêt les villageois faibles et désarmés d'une part, le seigneur et le clergé tout puissant d'autre part. Les premiers devaient naturellement succomber et subir les exigences souvent exagérées des seconds. Les paysans n'avaient pas le droit de rentrer leurs récoltes avent que le prêtre  décimateur eut passé dans les champs et pris sa part. L'usage de quêter les gerbes après  la moisson est un reste de l'ancien régime.

Seulement cet  impôt d'obligatoire est devenu facultatif. Réparations au château, curage des fossés s'étendait aussi à tous les chemins de la commune et dans ce cas particulier à la généralité des habitants.

Actuellement la commune reçoit les impôts fonciers, l'impôt sur l'eau, les impôts communaux, en fin d'année le conseil municipal prépare le budget et répartit les différentes contributions pour les divers secteurs.

 

 

 

 

10    Folklore

 

Autour du pays minier, il y a une trentaine d'années, il existait une sorte de zone mixte ou les mineurs gagnaient  la fosse à bicyclette. Certaine continuaient à cultiver quelques champs avec l'aide de leur famille et à exploiter une petite ferme. Chez ceux la surtout restent profondément attachés à leur terroir, la tradition garde ses droits. Aujourd'hui les quelques mineurs restants font le trajet en autobus. La zone mixte a disparu avec les mines

 

 

 

Habitat

 

On trouvait autrefois et il existe encore de nos jours des maisons, des fermes, des granges dont les murs sont en torchis (mélange de terre grasse et de paille hachée sur un solin de silex ou de cailloux). Les toitures de chaumes étaient très nombreuses autrefois, aujourd'hui elles ont entièrement disparu. Maintenant les maisons sont construites en briques ou en parpaings avec une toiture en tuile.   

 

Evénements de la vie individuelle

 

Les baptêmes : très nombreux à Lozinghem du fait de la venue d'étrangers au village.

Les mariages : aussi  très nombreux du fait de la même raison que les baptêmes

Les décès  : on signale un décès en accrochant une croix à un mur de la demeure du défunt et en portant un faire-part dans chaque foyer du village. 

 

 

 

Fêtes religieuses

Toutes les fêtes du calendrier (Noël, pâques, Pentecôte, Toussaint)

Les processions très à la mode il y a une quinzaine d'années ont disparu. Seule subsiste la procession des communions ou les communiants descendent la rue du cimetière pour se rendre à l'église.

 

 

Pèlerinage

Très à la mode : Lourdes, Rome, Lisieux etc.

 

La ducasse

En perte de vitesse depuis quelques années la ducasse de septembre a disparu. La ducasse de printemps reste la seule ducasse ou quelques manèges distraire les petits. Le jour de la ducasse est organisé un concours de chant à la salle familiale.

 

La kermesse, la fête des écoles

Elle a lieu tous les ans, le dernier dimanche d'août : organisée par "travail et loisirs " elle est très populaire dans les environs. Elle attire de nombreuses personnes. Un orchestre anime la fête et de nombreux stands attirent les curieux.

La fête des écoles a lieu la dernière semaine de juin, un orchestre agrémente la fête. De nombreux stands attirent la foule. Des ballets des enfants réjouissent les parents.

Le souper aux moules : repas familial ou sont servis : moules, frites, jambons, etc. . Un orchestre anime la soirée. Ce souper a lieu tous les ans çà la sainte barbe fête des mineurs.

 

La légende de Marie Grauette

Selon la légende, marie grauette était une mauvaise fée qui logeait dans l'abreuvoir au sein des eaux et qui attirait à elle tous ceux a qui se penchaient trop à la surface de l'eau. En réalité je crois qu'il s'agissait plutôt d'une mesure de prudence pour inviter les enfants à ne pas aller jouer aux abords immédiats de l'abreuvoir. L'abreuvoir se trouvait près du carrefour ou se rejoignent les rues Joseph Carlier, Bruyer et Dagneaux.

 

 

 

Coqs et pigeons

Certains ouvriers, mineurs et retraités s'intéressent particulièrement aux pigeons. Beaucoup font partie de sociétés alentour et ils jouent au concours durant la saison qui dure d'avril à septembre.

Quelques personnes tiennent des coqs de combat et participent aux combats qui ont lieu dans les environs.

 

 

 

 

 

 

 

 

11 Formes anciennes du nom de notre village

 

Losengeham

1157

Abbaye   de Chocques terrier

losenghehem

1163

Abbaye   de Chocques terrier

Losingehem

1175

Bulletin   historique du comité 1896 page 305

losegham

1163

Bulletin   historique du comité 1896 page 305

lozinghehem

1310

Charte   d'Artois Ricouart page 657 A.D Artois

losinguehem

1331

Titres   et comptes d'Artois t II folio 44 N° 1

losingheem

1333

Titres   et comptes d'Artois  t II folio 47 N°3

losinguehem

1333

 Charte d'Artois a.533 n° 2

losinguehem

1360  

Rançon   du roi Jean

lozinghem

1382

Cartulaire   des chartreuses de Gosnay t I folio 32

losinguehem

1429

Rançon   du roi Jean

lozinguehem

1469

Archives   nationales 1003 folio 13

lossinghuem

1513

Tascart   fouillé folio 210

* lozinguehen

1605

Album de Croy vue de Lozinghem

lozinghuem

1638

Colbert   Flandres tc VII folio 26   V°

Lozinguien

1685

Archives   de Béthune II 98 FOLIO 3 V°

Lesenghem

1725

Archives   de Boulogne évêché g 32 folio 33

Lozinghem

1790

Questionnaire   de 1790

 

12 Liste des maires de notre commune 

                                                        1789 - 1978

 

LEJAY Marie François

LEGRAND Adrien

GAMBLIN Alexandre

DE BEUGNY D'HAGERUE Amédèe

LEFEBVRE Philagone

DE BEUGNY D'HAGERUE Georges

LENOIR Omer

DEBUIRE Joseph

CARRE Joseph

VINCENT Adolphe

DELANNOY Louis

LEGRAND Marcel

PORTEMANN François

HIBON Achille

MATHON  Jules

HIBON Achille

TOURSEL Louis

DARNAUT Elie

BOURLARD Jules

DELPOUVE Simone

BIENAIME Maurice

DUQUESNOY Emile

SAISON Henri

DELERUE Paul

* LADEN Jacques

 

liste des conseillers municipaux actuels  

 

DELERUE Paul maire

 

  • LAINE Ovide
  • DELOBELLE Michel
  • RIGO Bruno
  • PETITPAS Georges
  • MARESCAUX Michel
  • VLERICK Marcel
  • DOYELLE Marcel
  • DELPIERRE Raymond
  • DEFURNE Abel
  • DAUTREMEPUIS Francis
  • BUCAILLE Louis
  • DUBUISSON Jacques

Soit 13 membres pour 1200 habitants ce qui nous donne 1 membre pour 92,93 h

 

 

 

 

14   Personnel communal

 

Secrétaire de mairie : Mlle VANSTEENE

Cantonniers : M. PETITPAS, M. LINBOURG ;

Fossoyeur : mr LINBOURG

 

15 Affaires religieuses

Leur évolution

De l'Artois, nos régions furent évangélisées les premières grâce à la chaussée romaine dite "chaussée brunehaut" ; L'une des premières voie de communication de cette province. Saint Antémonde fonda  l'évêché de Therouanne auquel furent rattachés tous les villages de la Morinie dont Lozinghem.

 

Pour les Morins c'est saint Victrice évêque de Rouen qui apporta l'évangile. En outre on se demande si saint Martin  ne vint pas également évangéliser notre province.

Au VII ième siècle, c'est saint Omer qu'on considère comme ayant été le premier évêque de Thérouanne.

En 1120, Jean est évêque de Thérouanne dont dépend Lozinghem puis           Million lui succède. Après la destruction de Thérouanne en 1553 par Charles Quint qui furieux d'avoir échoué devant Metz détruisit complètement l'antique capitale des Morins qui ne se releva jamais de ses ruines. L'évêché de cette ville fut démembré pour former ceux de Boulogne , Saint Omer, et Ypres en Belgique.

 

     

La population de Lozinghem est catholique. Il n'existe aucun autre culte.

Les registres paroissiaux remontent à 1715 avec une interruption de 12 ans de 1792 à 1804.

 

 

Voici d'abord la liste des prêtres qui se sont succédés de 1715 à 1791

Hanotte de 1715 à 1741

Griboval de 1741 à 1756

Crepain de 1756 à 1768

Pengrenon de 1768 à 1769

De Lespine de 1770 à 1778

Neuvéglise de 1778 à 1781

Prévost  Eustache  Ferdinand 1781 à 1791, après avoir  été bénificier  à la paroisse St Vaast de Béthune pendant 3 ans et demi.

 

En 1790, le questionnaire relatif à la commune de Lozinghem signale "l'absence de religieux, religieux mendieux, et religieuses. La fabrique ne doit verser aucune somme d'argent supérieure à 68 livres pour l'année. Il n'existait ni collégiale, ni cathédrale".

 

Voici encore d'autres prêtres

Lemaire de 1791 à …..

 

Durant la période révolutionnaire, l'abbé Joachim prêtre qui n'avait pas prêté le           serment constitutionnel, dont le nom exact est Joachim Laurent (nommé curé de Calonne, Marles le 25 décembre 1790, habitant Calonne Ricouart distant de Marles de 4 kms parcourt les campagnes, distant la messe dans les granges, portant de maison en maison les secours de la religion. il se charge , bien qu'aidé dans son apostolat secret par bon nombre de partisans , par surcroît des paroisses de Divion,Camblain, Auchel Cauchy à la tour , Allouagne , Chocques, La pugnoy et Lozinghem abandonnés par leurs prêtres qui ont pris le chemin de l'exil et dont la majorité des habitants refusaient les offices de curés jurés..

 

Willerez  de …… à 1816

Delemotte  de 1816 à 1818

Apres avoir fait partie du diocèse de Thérouanne, doyenné de Lillers, notre village fit partie du diocèse de Boulogne, doyenné d'Auchy au Bois. Pendant 2 ans en 1819 et en 1820 il fut annexé à Burbure.

Bourgeois de 1818 à 1840

Froment  1820

Dubois de 1820 à 1826

Pingot de 1826 à 1853

Barbe de 1853 à 1857

 

En octobre 1856, Barbe, curé de la paroisse rétablit la confrérie du Carmel et en décembre de la même année il bénit le cimetière actuel. En janvier 1857 le père Barbe est nommé aumônier de l'hospice civil de Calais. Il est remplacé par le père Carpentier originaire d'Ardres  qui est installé le 13 janvier. Carpentier est donc curé de Lozinghem de 1857 à 1870. le jubilé de 1858 est préché par le père Boulet  vicaire à Aire sur la Lys.

En 1860 M. D'hagerue donne un second ostensoir à l'église et M. Dhagerue fils rapporte de Rome une relique de la vraie croix.

Barbe (retour ) de 1870 à 1879

Pasquier  de 1879 à 1882

Brunet de 1882 à 1884

Hesse de 1884 à 1889

Martel de 1889 à 1898

 

Vers 1895, un pasteur venait à Lozinghem exercer le culte réformé qui était suivi par une douzaine d'adeptes. Mais l'un deux  devint fou et ses excentricités et bizarreries de caractères étant relatives à la religion, personne ne se rendit plus au temple.

Vers 1900, la paroisse de Lozinghem fit partie de l'évêché d'Arras doyenné de Norrent Fontes , notre chef lieu de canton. Aujourd'hui la dite paroisse fait toujours partie de l'évêché d'Arras mais elle se trouve dans le doyenné d'Auchel.

Duvivier ?  est curé de la paroisse à partir de 1898 . Succèdent  à Duvivier, Toffart qui décéda en 1932, Guilbert qui écrira un volumineux ouvrage que l'on peut voir au musée de Quinty près de Béthune et qui s'intitule "Histoire de l'antique confrérie de Charitables de ST ELOI de Béthune". L'ouvrage porte sous le titre la mention "Béthune 1933". l'abbé Guilbert écrivit aussi une biographie "Saint Vaast".

L'usage de quêter les gerbes après la moisson, au profit des fabriques, qui n'est autre qu'un reste de l 'ancienne dîme qui se pratiquait au XIX ème siècle. On retrouve cet usage au XX ième siècle : en effet dans le bulletin mensuel de la paroisse de Lozinghem en date du 25 août 1934 on peut lire ceci

"la quête aux gerbes "

"En raison de la moisson peu avancée cette année et pour plusieurs raisons de commodités personnelles, messieurs les membres du conseil paroissial ont décidé de faire la quête aux gerbes le dimanche 2 septembre. Les paroissiens sont donc invités de leur passage".

 

En 1934 M. Delpouve remplace m DAQUIN au comité paroissial et M. Saison est nommé Président. Des conférences d'hiver ont lieu : la première conférence de la saison 1934 1935 a lieu le dimanche 21 octobre à 6 h du soir. Une   bibliothèque paroissiale fonctionnait également durant l'hiver ; en 1934 elle débuta le dimanche 21 octobre 11 h.

 

Apres Guilbert, le curé de la paroisse est Gardin qui quitte Lozinghem en décembre 1950 pour Bourecq prés de Norrent Fontes. Il fut remplacé par m Hachin qui quitta Lozinghem en 1960 pour Verchin. M Gérard fut curé de Lozinghem de 1960 à 1969 . Il encouragea la construction de la salle paroissiale ou a lieu la kermesse traditionnelle. Actuellement c'est m Lecocq  qui est curé de Lozinghem . Il est arrivé en 1969.

 

 

 

 

 

16   Population 

 

Augmentation de la population de Lozinghem de 1720 à 1978

 

 

 

1720

93

1793

298

1802

289

1836

386

1846

312

1856

316

1866

374

1870

374

1876

420

1886

456

1896

572

1906

754

1914

902

1921

982

1926

761

1936

725

1946

801

1954

1388

1958

1388

1962

1282

1968

1204

1978

1150

 

Structure de la Population

 

  1. De vieilles familles toujours restées fidèles à la terre de Lozinghem (nous en profiteront aussi pour signaler celles qui habitaient autrefois Lozinghem, mais dont il ne reste aucune survivance de nos jours.
  2.  Des familles dont l'installation à Lozinghem est la conséquence de la découverte et de l'exploitation du bassin houiller. ( familles mi-anciennes)
  3. Plus récemment arrivées de nouvelles familles, issues des villes avoisinantes ( Marles les Mines par ex) d'origine flamande, polonaise, italienne …

on pourra trouver les noms de ces familles tout au moins les noms les plus caractéristiques

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Très vieilles familles

 

Noms

Date de rencontre de ces   noms

Existent t'ils encore

CARLIER

1703 1794 1797

Oui

CLERY

1712 1717 1730

Non

DEBUIRE

An 13 1758 1805

Oui

DELIGNY

1798

Oui

DELRUE

1799

Non

DENELLE

1796 1798 1800

Non

DENISSEL

1794

Oui

FLAMENT

1717 1736

Oui

GAMBLIN

1794 1799

Non

JOLLY

1792 1796

Non

LEGRAND

1795 1800

Non

MORDACQ

1712 1717

Non

NORMAND

1798

Non

POIRIER

1794 1797

Non

PRUVOST

1792 1796

Non

RAOULT

1712 1727

Non

TOURSEL

1795 1797

Non

VACQUERIE

1795

Non

VIGNERON

1798

Non

VINCENT

1800

Non

 

Noms de familles mi-anciennes

Gontier,Morieux,Delannoy, Lhou,Fruchart,Barel,Maniez,Brunon,Raveillon,Depret,Mercier,Saison,Thomas,Turlotte,

Deletrez,Cattiau,Nuns,Cappe,Hibon,Henion,Dumur,Hamlot,Danel,Ducrocq,Ponchel,Penin,

Vanstene,Léqueben,Quintin,Panier,Drouvin,Maes,Payelle,Montreulle,Delobelle,François,

Brevart,Cantraine,Mathon,Marescaux,Denis,Vanquelef,Delpouve,Bourlard,Quidet,Daubin,

Barbier,Delannoy,Martin,Fontaine,Laigle,Bayart,Lainé,Mourez,Duquesnoy,Lenoir,Suel,

Dufour,Dumoulin,Delpierre,Carré,Walle,Delaire,Blary,Parmentier, Dumetz.

Tous ces noms sont d'origine française ou flamande

 

Noms de familles nouvelles

 

Duporge,Cambien,Thomas,Foucart,Facon,Venin,Limbourg,Duquesnne,Lainé,Lagache,Dupuis,Laloy,Drouvin,Bonnel,Del……,Henon,Brodkowski,Ternoy,Fouache,Laden,Vincent,Coupigny,Duriez,Brayer,Phalempin,Chardon,Maison,Panier,Vigette,Penin,Delepine,Stroswitcgh,Petitpas,Hauget,Remy,Loquet,Dautremepuis,Cuisset,Delerue,Muse,Lessence.

Ces familles sont d'origine française, flamande, polonaise, espagnole, italienne.

Donc hétérogénéité de la nouvelle population avec prédominance des noms d'origine française.

 

 

 

 

 

 

17  La question de l'eau

 

 Le questionnaire de 1790 signale qu'à Lozinghem, il n'y a "pas de ponts, ni de rivières, ni de canaux". Depuis 1790 rien n'est changé. Il tombe annuellement entre 700 et 900mm d'eau. Comme l'eau fait beaucoup et souvent défaut à Lozinghem, m Omer LENOIR  vers 1895 FIT établir un abreuvoir et  une réserve d'eau. Les eaux issues des pluies violentes ou prolongées alimentaient le réservoir situé près du presbytère ( réservoir qui a été bouché il y a déjà quelques années) ainsi que l'abreuvoir qui se trouvait en retrait près du carrefour formé par les rues Bruyer , Carlier et Dagneaux. Signalons que l'eau du réservoir comme celle de l'abreuvoir n'était pas potable et que par la suite certains se débarrassaient aisément des détritus animaux ou végétaux en les jetant dans l'eau.  Ce qui entraînait une contamination rapide des eaux et le dégagement de mauvaises  odeurs ainsi que le pullulement de microbes pathogènes. On décida alors de la suppression du réservoir et plus tard de l'abreuvoir.

Quant à l'eau potable, quelques sources peu abondantes existaient bien, mais elles étaient situées assez loin du village et les puits (car l'eau se trouve à une grande profondeur dans le haut pays et près du haut pays) manquaient souvent d'eau. Aussi pendant les années sèches les cultivateurs étaient t'ils obligés de s'approvisionner à la Clarence.

En 1956 le syndicat intercommunal Allouagne Lozinghem d'adduction d'eau fit installer l'eau courante à Allouagne et Lozinghem. 

 

Le château

 

Du registre des centièmes  de 1589 concernant la commune de Lozinghem on tire que Monsieur DENELLES était le seigneur de notre commune et que son manoir (car il n'avait pas le droit de construire un château avec donjon et tourelles) et ses terres occupaient une superficie totale de 134 mesures et 3 quartiers soit encore 53,9 hectares.

Vers 1850 le "château" n'avait encore rien de bien luxueux. C'était une simple construction à étage à laquelle s'ajoutaient des bâtiments ruraux pour l'exploitation des terres du seigneur.

Monsieur Amédée de BEUGNY D'HAGERUE lui a fait subir une transformation complète. Il y a ajouté 2 ailes au levant avec tourelles et clochetons. L'intérieur fur richement sculpté. De magnifiques boiseries, des parquets en mosaïques ornaient les principales pièces. Un parc de 9 hectares, bien dessiné, bien planté avec nappe d'eau était le complément de cette agréable demeure.

Une grande partie des plantations a disparu de nos jours. Le tout a té mis en usage de pâtures.  Le remaniement et l'agrandissement du château eurent lieu en 1875 autrefois contre le mur du parc se dressaient 2 plaques de marbre blanc séparées par une colonne et formant un monument.

 

 

 

A gauche sous un écu écartelé aux armes DE  NELLES  "de gueules semé de trèfles d'or à deux bar adossées de même " DE COUPIGNY et LE JAY on relève les noms suivants/

 

Madame Amélie DE COUPIGNY, épouse de Monsieur Georges DE NELLE écuyer.

Monsieur Eugène DE NELLE  religieux de l'abbaye Saint Vaast à Arras

Monsieur Théodore DE NELLE, chevalier de Saint Louis

Mademoiselle Charlotte DE NELLE, religieuse hospitalière de Notre Dame de Tournay.

Monsieur François Guislain LE JAY, écuyer

Madame Louise DE NELLE, épouse de Monsieur François Guislain LE JAY

A droite, sous un écu écartelé aux armes de LE JAY, et DE NELLE, avec DE BEUGNY D HAGERUE  "d'argent à l'aigle à deux tetes ployées de sable au pairie d'or brechant sur le tout ". nous relevons d'autres noms que voici

Mademoiselle Louise Françoise Albertine LE JAY

Madame Aglae Guislaine LE JAY épouse de Monsieur DE BEUGNY D HAGERUE

Messire Georges Eugène François DE NELLE, chevalier sous lieutenant au régiment d'Auxerrois.   

 

 

 

 

L'Ostensoir

 

C'est une œuvre d'art en bronze doré à rayons, garni de grosses pierres  précieuses et quatre médaillons à fond rouge et bleu représentant les 4 évangélistes. Le montre est orné d'une double couronne de brillants. Cet ostensoir a en outre le privilège rare d'avoir été exécuté comme modèle nouveau et unique à l'exposition des arts décoratifs de 1855 et Amédée De BEUGNY D'HAGERUE en fit l'acquisition pour l'église de Lozinghem à l'occasion du mariage de son fils avec Mlle Marie D'AUBERSART le 25 août 1855. La hauteur de ce superbe bijou d'orfèvrerie est de 0,63m et son poids est de 3,650 kgs

 

Les reliques

  1.  de Saint Riquier
  2.   du voile de la vierge
  3.   de la vraie croix que M Dhagerue fils ramena de Rome.

 

La cloche de l'église

 

La cloche provenant de la vieille église porte dans sa partie supérieure, l'inscription qui suit en majuscules romaines

L'an 1786 j'ay été nomme Louise par Messire

Eugène Joseph DE NELLE chevalier de l'ordre

Royal et militaire de st Louis et noble

Demoiselle Marie Louise Camille DE NELLE sa

Nièce fille de Messire Georges Albert

Actuellement seigneur de cette paroisse

Mr Eustache Ferdinand PRUVOST curé

Dans le bas, le Christ entre la Vierge et un saint évêque et au-dessous de la croix le nom du fondeur :  REGNAUD

 

La chapelle castrale

 

En janvier 1857, une concession de la chapelle castrale dite aussi "bribuane" située à gauche du chœur de l'église est faite à M. D' HAGERUE et ses descendants directs

Dans cette même chapelle, on remarque deux inscriptions anciennes et une grande plaque commémorative

1 : plaque en marbre blanc losange de 48 cm de coté encadré de marbre gris de 7 cm.

Sous  un écu gravé de style Louis XV, timbre d'une couronne de marquis et portant les armes de la famille DE NELLE on relèvera le nom de

Messire Marie Dominique Martin Benoit DE NELLE d' ANTHIN

officier dans le régiment de Comty infanterie

 

2 : plaque en marbre blanc losange de 35 cm de coté encadré de marbre gris de 5 cm.

Sous un double écusson ovale timbré d'une couronne de comte, le premier "d'azur aux chevrons d'or accompagné de 3 croissants d'argents, deux en chef et un  en pointe". le second "d'argent à deux bandes d'azur", nous trouvons les noms de :

Noble Dame Marie Magdeleine DEGARDON douairière de Messire Louis François D'ANTHIN ,escuyer , seigneur d'ANTHIN, BAILLON et autres lieux.

3 la troisième plaque commémorative rappelle  plusieurs membres des  familles

DE NELLE LE JAY D' HAGERUE

 

 

18 Relations avec l'extérieur

 

Les autobus artésiens

 

Lozinghem est desservi par la société de transport "les autobus artésiens" dont le siège principal se trouve 2 place de la gare à Béthune. cette société très importante qui emploie un personnel nombreux et qualifié n'utilise que des cars RENAULT

On note 3 arrêts  d'autobus

1 : un arrêt à l'abreuvoir

2: un arrêt à la mairie de Lozinghem

3: un arrêt à la cité ouvrière du mont de Lozinghem 

Lozinghem se trouve sur la ligne 4 Béthune Auchel par Allouagne

On compte 8 passages à Lozinghem tous les jours  sens Béthune Auchel

                   9 passages à Lozinghem le mardi   sens Auchel Béthune

                  8 passages à Lozinghem dimanches et fêtes  sens Auchel Béthune

                  8 passages à Lozinghem les autres jours   sens Auchel Béthune

ceci nous donne pour une semaine normale, c'est à dire sans jour de fêtes

54 passages à Lozinghem sens Béthune Auchel

54 passages à Lozinghem sens Auchel Béthune

soit au total 129 passages dans notre commune

 

 SNCF

 

les habitants de Lozinghem peuvent prendre le train ou l'autorail à la halte de vis à Marles située à 2 kms environ de Lozinghem sur la ligne 244 qui va de Albert ( somme) à Lille en passant par Frévent , Saint Pol , Vis à Marles , Béthune , Violaines , Don Sainghin,Haubourdin

 

19  Monuments

 

L'église

 

L'ancienne église de Lozinghem était une chétive construction sans caractère architectural, à laquelle on ne saurait assigner une date avec vraisemblance

 

 

Plusieurs fois restaurée avant et après la révolution française, ce n'était plus pour ainsi dire qu'une ruine lorsqu' Amédée De Beugny d'   Hagerue prit la résolution de doter le village d'une nouvelle église que monseigneur Laquette évêque d'Arras, Boulogne et St Omer a consacré le 20  juillet 1871 en présence d'un nombreux clergé, ou l'on voyait Mgr Scott camérier de sa sainteté ( officier de la chambre du pape ) et Mr l'abbé Taffing, curé doyen de Norrent Fontes . 

 

 Une foule considérable de fidèles, accourus des villages voisins assistait à cette auguste cérémonie avec les heureux habitants de Lozinghem.

Nous allons essayer de donner une idée de cette charmante église.

 Eglise de Lozinghem vers 1910

 

   
La première pierre de l'église de Lozinghem, sous le vocable de St Riquier abbé a été placée le 8 juin 1866 par Mgr Taffing, curé doyen de Norrent Fontes. Le procès verbal en langue latine, signé de tous les assistants et soudé dans une boite en plomb est placé dans une pierre derrière le maître autel.

L'église se compose d'une seule nef éclairée par 13 fenêtres géminées et deux roses. Elle est précédée d'une tour, sous laquelle s'ouvre un porche surmonté d'une tribune destinée aux orgues.

La forme de croix est indiquée par deux chapelles de la vierge et de St Riquier. Ces chapelles sont couronnées à l'intérieur d'élégantes pyramides de pierre.

L'entrée du chœur se resserrant par une grande arcade ogivale nommée arc triomphal prend la forme octogonale.

C'est incontestablement la plus belle partie de l'édifice a droite se trouve la sacristie, a gauche la chapelle particulière de la noble et ancienne famille De Beugny D Hagerue. Cette chapelle s'ouvre sur le chœur par deux arcades.

La style ogival de la première moitié du XIII ème siècle a été choisi pour la construction de cet édifice, élevé  entièrement en pierres de taille. Il a 36,70 mètres de longueur hors d'œuvre et 9m de largeur et 11 mètres d'élévation sous voûte.

Le clocher, dont la hauteur est de 36 mètres a quatre étages. La porte s'abrite sous la profondeur des voussures soutenues par des colonnettes. Le tympan est découpé à jour et décoré de vitraux peints. Dans le second étage s'ouvre la grande rose enrichie de vitraux, puis viennent les vastes baies lancéolées  destinées à recevoir les abassons des cloches. Enfin la partie supérieure du clocher se termine par une flèche d'une grande hardiesse  découpée jour et cantonnée de 4 clochetons. Toute cette flèche est construite en pierre de Creil.

La partie inférieure de ce monument se fait remarquer par d'heureuses proportions, pleines de délicatesse et d'harmonie. Les voûtes sont légères et hardies, celles du chœur découpées par de nombreuses nervures prennent la forme d'une étoile et au milieu dans un ovale, une peinture sur fond or représente la trinité sous la forme d'une tête à trois figures.

Le pourtour du chœur est décoré d'arcades tribales. Il est séparé de la nef par un beau balustre de pierres. Les trois fenêtres de l'abside (extrémité de l'église derrière le chœur ) sont décorées de vitraux peints, œuvre remarquable de Mr Lusson de Paris restaurateur des verrières de la sainte chapelle située à Paris. La verrière centrale placée derrière l'autel est une vaste  composition qui représente le christ couronnant la vierge dans les cieux au milieu du concert des anges. La fenêtre de droite se forme deux grandes figures Saint Paul et saint Charles Borromèe. A gauche deux patrons, Saint Louis roi de France et Saint Georges.

Dans le tympan de ces trois fenêtres, les attributs de la trinité la croix triomphante représentant le fils, la main bénissant sous un limbe crucifère, attribut du père au XIII è siècle, le saint esprit sous la forme d'une colombe.

Ces vitraux sont décorés des écussons de leurs donateurs les deux autres fenêtres du chœur n'ont reçu que de belles grisailles. Les tympans des fenêtres de la nef ont été réservés pour les litanies de la vierge. A droite le trône de la sagesse, le vase d'élection, la rose mystérieuse, la tour d'ivoire, a gauche la maison d'or, l'arche d'alliance, la porte du ciel, l'étoile du matin.

Le maître autel est une donation de madame la baronne d'Haubersart. il s'élève sur trois marches de marbre noir et a été exécuté par m Peussiehgue, bronzier et orfèvre  à Paris

Le tombeau en marbre blanc et guilloché rouge ……est orné de chapiteaux, roseaux, et croix de bronze doré. Mais la partie la plus remarquable est le retable de bronze couvert de dorures et d'émaux. Au centre le tabernacle représente dans une ellipse l'agneau de dieu couché sur le livre au sept sceaux entouré de quatre animaux évangéliques. Cette composition s'abrite sous une arcade élégante soutenue par des colonnettes. Au-dessus un riche baldaquin de bronze doré est destiné aux expositions du saint sacrement.

Des deux cotés du tabernacle, des bas reliefs de la plus belle exécution se détachent sur un fond d'émail bleu : l'adoration des rois mages du coté de l'épître. La cène du coté de l'évangile. ce retable est couronné de 6 chandeliers et de 2 belles chasses dorées dans le style XIII ième  siècle

Les pavés du chœur et de la chapelle de Mr D'Hagerue  sont en terre cuite incrustés de diverses couleurs sortant des ateliers de M Boulanger ,près de Beauvais. Les statues polychromes de la vierge et de St Riquier proviennent de l'institut de l'art chrétien de Munich.

Un grand nombre d'artistes et d'entrepreneurs ont contribué à l'érection de ce beau sanctuaire. Mr Origny architecte à Arras, auquel nous devons les grandes lignes, mais il est mort au moment ou les fondations se terminaient. Son plan a été ensuite profondément remanié. mr Verpraet de Lillers en a dirigé la maçonnerie, mr Martin d'Ourton en a fait le ravalement avec précision et netteté mr Chovet de Paris a exécuté la chaire et le confessionnal mr Fauban d'Arras a été chargé de toute la sculpture de l'église il l'a faite souvent avec bonheur. Pas un chapiteau, pas un pendentif ne se ressemblent et il règne cependant entre eux une parfaite harmonie de lignes qui contribue à la beauté de l'ensemble.

Toute la construction est gracieuse, son ornementation aussi riche qu'intelligente. Le chiffre de la dépense qu'elle a nécessité est énorme mais bien peu de villages de la campagne possèdent une église aussi belle de style et d'ornements et ceci grâce à la munificence de son bienfaiteur. 

 

Fiers à juste titre de leur église, mais attristés de voir sur les voûtes et les murs " des ans l'irréparable outrage" les habitants de Lozinghem ont décidé en 1982 de la rajeunir. Avec grande patience ils ont fait le ravalement complet de toute l'église, lui redonnant sa première blancheur.

Tout ce bel édifice en pierres se détachait dans un encadrement de verdure de tilleuls et de marronniers. Mais depuis la hache des bûcherons a mis à terre une grande partie de ce superbe décor.

 

 Le bénitier

 

A gauche sous le martheix de l'église actuelle se trouve le bénitier massif en grès provenant de l'ancienne église. Ce bénitier classé fait l'admiration des connaisseurs et porte en relief la date 1726.

 

Nicaisse Ladam

 

Monsieur D'hagerue possédait un curieux portrait de Nicaise Ladam, peint à l'aquarelle et portant une inscription. Nicaise Ladam porte sa dalmatique ( tunique blanche que portaient les empereurs romains), les armes d'Espagne. dans le haut à gauche sont représentées ses armes propres "d'azur à trois gerbes d'or posées 2 et 1, à l'écu d'azur en abîme chargé d'une grenade de sinoples écarté de gueules"

 

"Portrait de Nicaise Ladam , dit Grenade roy d'armes de l'emp ,ches  xe enterré à st Jean en ronwalle à Arras , l'an 1547 quastrime ayeul en ligne collatérale de Lionel le françois ecuyer seigneur de Rigauville "

 

Ecu timbré d'un heaume de profil à droite et écimé d'un oiseau becquetant une grenade avec sur une banderole la devise "PLUCQUE BIEN "

 

Un retable donné en 1547 par Nicaise Ladam à l'église St Jean d'Arras portant les armoiries ci dessous avec les vers  suivants

Nicaise Ladam voir disant

Grenade au titre de roy d'armes

A l'empereurCharles puissant

Du nom cincquiesme peux aux armes

De St Jacques maieur issant

Fut Ian mil cincq cent trente quattre

Et trespassa apres pourissant

Enterre dure et blocquastre

 

 

 

Monument aux morts

 

Elevé, à la demande de la population, après l'Armistice du 11 novembre 1918, à la mémoire des soldats de Lozinghem tombés durant les années 1914,1915,1916,1917,1918 au champ d'honneur, il se situe devant l'église. Son érection nécessita de la part EDF le déplacement d'un pylône qui supportait une ligne à haute tension, notre commune ayant été électrifiée et munie d'un poste de transformation en 1916. Une quête fut faite dans le village en vue de payer ce monument. Elle rapporta 4275 frs. le conseil municipal décida qu'un monument de type no 1 convenait parfaitement  à notre commune, ce monument coûtant 2500 frs"et en confia l'exécution à mr Crasquin, entrepreneur à Bruay.

Sur le monument on peut lire les inscriptions suivantes

"La commune de Lozinghem reconnaissante à ses enfants morts pour la France 1914 1918"

le ministre de la guerre cite à l'ordre de la nation la commune de Lozinghem

"A supporté courageusement les bombardements par canons et par avions sans avoir vu ébranler la foi de sa vaillante population  dans le triomphe final de la France"

enfin sur les quatre faces, nous relevons d'abord les noms de 36 soldats de Lozinghem tués durant la guerre 1914 1918 et qui sont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ASQUIN   Jean Baptiste

LHOMME   Fernand

ASQUIN   Paul

LIBESSART   Joseph

BOUCLY   Louis

MORIEUX   Arthur

BRUNEL   François

OPIGEZ   Aristide

DEBUIRE   Paul

PANIER   Marcel

DECOOPMAN   Pierre

PARMENTIER   Georges

DELHANGE   Marcel

PIRET   Sostème

DELHANGE   Paul

RAYMOND   Charles

DELVALEZ   Auguste

SACLEUX   Emile

DURANT   Auguste

SACLEUX   Jean Baptiste

GAMBLIN   François

SACLEUX   Joseph

GAMBLIN   Louis

TIPRET   Louis

GILBERT   Emile

VINCENT   Ferdinand

GILBERT   Léon

VINCENT   Louis

HIBON   Hubert

DELAIRE   Victor

LENOIR   Albert

ROUILLET   Arthur

LENOIR   Georges

ROUILLET   Richard

LESCHAEVE   Constantin

MORIEUX   Eugène

 

Les noms des 10 victimes civiles et militaires tuées durant la seconde guerre mondiale ont été ajoutés sur la face qui regarde l'église. voici les noms

 

BRUYEZ   Jean

FELIX   Joseph

CARLIER   Joseph

LAFORGE   André

DUMUR   Abel

LEPORCQ   Hyppolyte

DAGNEAUX   Louis

LAQUAY   Jeanne

DURAND   Jean

SALOME   Alfred

 

Chapelles

 

En parcourant le village nous rencontrons les quelques chapelles suivantes

v     Chapelle de Monsieur Boucly sise rue Achille Hibon et dédiée à Notre Dame des Affligés

v     Chapelle de Monsieur François sise face au presbytère et dédiée à Notre Dame des Victoires

v     Chapelle de monsieur Mathon  sise rue Joseph Carlier face à la rue Evin  et dédiée à l'Immaculée Conception

v     Chapelle de Monsieur Walle sise rue Joseph Carlier dédiée au Sacré Cœur

v     Chapelle de Mlle Cheval sise également rue Joseph Carlier et dédiée à Notre Dame de Lourdes 

 

Statues

 

On note aussi quelques statues dans des niches

¨      Statue de la Vierge sur la façade du presbytère bénie solennellement le 15 août 1856

¨      Statue de la Vierge sur le pignon de la maison de Monsieur Célestin Gamblin

¨      Statue de Notre Dame de Lourdes sur le pignon de la maison de Monsieur Henri Delannoy au-dessus d'un ancien puits. 

 

Calvaire

 

 Un calvaire se trouve planté à l'entrée du cimetière au milieu d'une pelouse entourée d'un demi-cercle de tilleuls

 

Vieilles maisons

 

L'ancienne ferme Walle porte sur la pierre blanche de son pignon en relief la date 1785

Un grès de la cheminée de l'ancienne maison Belmar porte également en relief la date 178?